Maladie de Newcastle (pseudo-grippe aviaire)

ATTENTION  news 09.02.25

 Grippe aviaire 

Chers éleveurs,Voici une autre mise à jour sur la situation. Hier, l'AFSCA a confirmé
deux autres foyers, mais ceux-ci n'ont pas encore été publiés sur leur
site Internet et n'ont guère reçu d'attention médiatique. Nous
souhaitons vous fournir quelques informations complémentaires pour
mettre ces cas en contexte et apaiser vos inquiétudes. Dans les deux
cas, il ne s’agit pas de « nouveaux » foyers.
Le premier cas concerne un éleveur où de nombreux animaux sont morts
dans les jours suivants Battice. Ces mortalités n’ont pas été examinées
en laboratoire à l’époque. L'AFSCA a visité cet endroit la semaine
dernière et tout semblait stable à ce moment-là. Un inventaire a été
réalisé et l'élevage a été placé sous surveillance. Étant donné que
plusieurs animaux sont encore morts entre-temps, une enquête plus
approfondie a été menée et tous les animaux restants ont été
euthanasiés. Le deuxième cas est également un où des mortalités sont
survenues peu de temps après Battice. Ici, quelques carcasses ont été
examinées et elles se sont révélées positives, mais il n'y a pas eu
d'autres morts. L'élevage reste sous surveillance mais aucun abattage
n'a eu lieu.
Les deux cas concernent donc des foyers « anciens » et n'impliquent pas
une nouvelle propagation et, pour rassurer les participants, il ne
s'agit pas non plus d'élevages qui n'ont développé des problèmes
qu'après 3 semaines. Ceux qui sont restés asymptomatiques jusqu’à
présent le resteront probablement. Cela ne change rien au fait que
l’infection vient de quelque part et que le virus circule parmi les
oiseaux sauvages. Nous continuons donc à appeler à la plus grande
prudence et à éviter tous les risques possibles.
Nous continuerons à vous tenir informés de l'évolution de cette triste
affaire.Cordialement
Andy Verelst
Président

   
Communiqué de presse   


 
 

Le ministre de l'Agriculture David Clarinval et l'AFSCA renforcent les mesures de protection contre la grippe aviaire pour les élevages professionnels de volailles à partir du samedi 23 novembre. Aucun foyer n'a encore été détecté en Belgique cette année, mais le virus circule intensément le long des voies de migration vers et à travers notre pays. Afin de protéger au mieux notre cheptel avicole, une obligation de confinement sera réintroduite à partir de demain pour les oiseaux et les volailles provenant de tous les élevages commerciaux et des élevages enregistrés dans Sanitel.

Les oiseaux et les volailles des amateurs et des particuliers ne doivent pas être obligatoirement confinés, mais doivent être nourris et abreuvés à l'intérieur ou à l'abri. Néanmoins, l'AFSCA recommande vivement de les protéger préventivement contre les oiseaux sauvages, en recouvrant par exemple le poulailler ou la volière de filets. Les promeneurs qui remarquent un oiseau sauvage mort sont priés de ne pas toucher l'animal et de le signaler via le numéro gratuit 0800/99 777.

Après presque 11 mois de calme relatif, la grippe aviaire a repris avec intensité au cours de la semaine dernière. Cette semaine encore, des infections ont été détectées dans des élevages aux Pays-Bas et en Allemagne. Entre-temps, des contaminations ont également été détectées en France. De plus, au vu des conditions météorologiques défavorables et froides de ces derniers jours, de nombreux oiseaux sauvages vont dévier plus au sud vers notre pays.

Les mesures suivantes seront en vigueur à partir du samedi 23 novembre :

  • l'obligation de confinement pour les volailles et les oiseaux des élevages commerciaux et de tous les élevages de volailles enregistrés dans Sanitel ;
  • l'obligation d’alimenter et d’abreuver toutes les volailles et tous les oiseaux à l'intérieur ou sous des filets;
  • l'interdiction d'utiliser de l'eau de surface non traitée ou de l’eau de pluie pour les volailles et les oiseaux ;
  • le règlement actuel sur le déchargement des volailles commerciales destinées à l'abattage est à nouveau rendu plus strict. Ainsi, une période de déchargement pouvant aller jusqu'à 10 jours est autorisée, moyennant des mesures strictes de biosécurité.